L’île d’Her
2020
L'île d'Her 1 — 11
Tirages pigmentaires sur papier Hahnemühle
Encadrements bois de chêne
70 x 100 cm
Paysage sonore de l'exposition L'île d'Her, juillet 2021
Aiguillage, Frigos de Paris
Composition : Benoît Lefeuvre
Mixage & mastering : Maxime Mouttet
Lieu de mémoire et métaphore du souvenir, L’île d’Her est née d’une réflexion sur l’impact du temps sur nos perceptions du monde. Agent d’érosion, le temps marque toute chose de son empreinte et nous en laisse une perception trouble. Plus il s’étire, plus les souvenirs deviennent insaisissables et inaccessibles, en raison même du fait qu’il les modifie, et altère leurs formes. Il en érode la matière, comme allié aux éléments naturels marins, il sculpte le paysage de l’île. La mémoire apparaît dès lors comme un organisme vivant, une matière en perpétuel mouvement, sans cesse soumise à des métamorphoses.
Auto-produites par des films argentiques anciens, les images ici révélées résultent du même processus vital et naturel. Leurs agents chimiques constitutifs, lors de leur lente décomposition, ont produit au fil de dizaines d’années, des agencements de couleurs et de textures abstraites, mais qui curieusement, évoquent l’invisible mouvement organique des choses. Un mouvement imperceptible car il est celui du temps long, des formes indéterminées parce qu’en perpétuelles mutations.
Bien plus que le reflet d’images mentales, elles sont la mise en lumière de ce qui continue à être en dehors de notre perception du temps et de notre champ de vision : une vie autonome de la matière. Plutôt que de traduire un sentiment de perte, elles suscitent une forme de contemplation face à la révélation poétique de l’invisible et de l’éphémère.
L’île d’Her
2020
Lieu de mémoire et métaphore du souvenir, L’île d’Her est née d’une réflexion sur l’impact du temps sur nos perceptions du monde. Agent d’érosion, le temps marque toute chose de son empreinte et nous en laisse une perception trouble. Plus il s’étire, plus les souvenirs deviennent insaisissables et inaccessibles, en raison même du fait qu’il les modifie, et altère leurs formes. Il en érode la matière, comme allié aux éléments naturels marins, il sculpte le paysage de l’île. La mémoire apparaît dès lors comme un organisme vivant, une matière en perpétuel mouvement, sans cesse soumise à des métamorphoses.
Auto-produites par des films argentiques anciens, les images ici révélées résultent du même processus vital et naturel. Leurs agents chimiques constitutifs, lors de leur lente décomposition, ont produit au fil de dizaines d’années, des agencements de couleurs et de textures abstraites, mais qui curieusement, évoquent l’invisible mouvement organique des choses. Un mouvement imperceptible car il est celui du temps long, des formes indéterminées parce qu’en perpétuelles mutations.
Bien plus que le reflet d’images mentales, elles sont la mise en lumière de ce qui continue à être en dehors de notre perception du temps et de notre champ de vision : une vie autonome de la matière. Plutôt que de traduire un sentiment de perte, elles suscitent une forme de contemplation face à la révélation poétique de l’invisible et de l’éphémère.
L'île d'Her 1 — 11
Tirages pigmentaires sur papier Hahnemühle
Encadrements bois de chêne
70 x 100 cm
L'île d'Her, recherches 1 — 10
Tirage jet d'encre pigmentaire sur Hahnemühle
Encadrement bois blanc cérusé
30 x 40 cm
Paysage sonore de l'exposition L'île d'Her, juillet 2021
Aiguillage, Frigos de Paris
Composition : Benoît Lefeuvre
Mixage & mastering : Maxime Mouttet
2024
14 artworks
Rooted
2024
14 artworks
2023
12 artworks
2023
12 artworks
2022 - 2023
45 artworks
Organic matter
2022 - 2023
45 artworks
Air
Water
Mineral
Research
2022
6 artworks
2022
6 artworks
2022
3 artworks
2022
3 artworks
2021
3 artworks
2021
3 artworks
2021
3 artworks
2021
3 artworks
2020
21 artworks
2020
21 artworks
2019
12 artworks ∙ 1 édition ∙ 1 vinyle
2019
12 artworks ∙ 1 édition ∙ 1 vinyle
2016
1 édition ∙ 1 cassette
Organic matter
Air
Water
Mineral
Research