Erosion
2023
Tirages pigmentaires sur papier Hahnemühle, structures en bois peint
Dimensions variables
Les sols constituent un élément vital de notre écosystème terrestre. Il y a en permanence, évolution et transformation de sa structure induisant des transferts de matière. Cependant, ces dernières décennies, la somme des activités humaines menace leur équilibre et accélère l'érosion des sols, facilitant l’infiltration des polluants. Cette pollution découle de multiples sources telles que les déchets industriels, les pesticides agricoles, les hydrocarbures et les métaux lourds. Ces contaminants persistent dans le sol entraînant des conséquences à long terme.
Ce projet met en exergue la pollution affectant la capacité régénératrice du sol qui accélère l'érosion, créant un cercle vicieux de détérioration environnementale. L’installation est présentée comme un site de recherche, composé de relevés d’empreintes du sol. Elles évoquent l’infiltration invisible des polluants sous terre, l’amalgame entre les composants du sol, là où tout élément semble influencer l’autre. Les matières organiques et les liquides artificiels se mélangent faisant écho à un imaginaire de la pollution chimique iridescente. Paradoxalement, une fois ces couleurs figées par la capture, les images pourraient aussi évoquer des coupes de roches.
Les fragments présentés sont issus de photographies argentiques prises dans une forêt en hiver. Aux pieds des arbres, l’appareil est dirigé vers le ciel, capturant les branches dénudées. Les négatifs sont ensuite enfouis sous terre et se métamorphosent pendant plusieurs semaines. Des motifs en rhizomes apparaissent entre l’altération de la chimie du film, les branches nues et les filaments blancs du mycélium. Ce réseau sous-terrain, racines des champignons, joue un rôle crucial dans la stabilité des sols face à l'érosion. En formant cet enchevêtrement, il contribue à maintenir son intégrité.
D’autre part, une propriété spécifique du mycélium a été découverte par le mycologue Paul Stamets sur sa capacité à détoxifier certains polluants contenus dans le sol. Des recherches se poursuivent pour imaginer comment ce réseau organique pourrait nous servir pour de futurs usages à grande échelle. Ce processus résilient donne à voir une des capacité régénératrice intrinsèque à la nature face à l’impact de nos modes de production.
Erosion
2023
Tirages pigmentaires sur papier Hahnemühle, structures en bois peint
Dimensions variables
Les sols constituent un élément vital de notre écosystème terrestre. Il y a en permanence, évolution et transformation de sa structure induisant des transferts de matière. Cependant, ces dernières décennies, la somme des activités humaines menace leur équilibre et accélère l'érosion des sols, facilitant l’infiltration des polluants. Cette pollution découle de multiples sources telles que les déchets industriels, les pesticides agricoles, les hydrocarbures et les métaux lourds. Ces contaminants persistent dans le sol entraînant des conséquences à long terme.
Ce projet met en exergue la pollution affectant la capacité régénératrice du sol qui accélère l'érosion, créant un cercle vicieux de détérioration environnementale. L’installation est présentée comme un site de recherche, composé de relevés d’empreintes du sol. Elles évoquent l’infiltration invisible des polluants sous terre, l’amalgame entre les composants du sol, là où tout élément semble influencer l’autre. Les matières organiques et les liquides artificiels se mélangent faisant écho à un imaginaire de la pollution chimique iridescente. Paradoxalement, une fois ces couleurs figées par la capture, les images pourraient aussi évoquer des coupes de roches.
Les fragments présentés sont issus de photographies argentiques prises dans une forêt en hiver. Aux pieds des arbres, l’appareil est dirigé vers le ciel, capturant les branches dénudées. Les négatifs sont ensuite enfouis sous terre et se métamorphosent pendant plusieurs semaines. Des motifs en rhizomes apparaissent entre l’altération de la chimie du film, les branches nues et les filaments blancs du mycélium. Ce réseau sous-terrain, racines des champignons, joue un rôle crucial dans la stabilité des sols face à l'érosion. En formant cet enchevêtrement, il contribue à maintenir son intégrité.
D’autre part, une propriété spécifique du mycélium a été découverte par le mycologue Paul Stamets sur sa capacité à détoxifier certains polluants contenus dans le sol. Des recherches se poursuivent pour imaginer comment ce réseau organique pourrait nous servir pour de futurs usages à grande échelle. Ce processus résilient donne à voir une des capacité régénératrice intrinsèque à la nature face à l’impact de nos modes de production.
2024
14 artworks
Rooted
2024
14 artworks
2023
12 artworks
2023
12 artworks
2022 - 2023
45 artworks
Organic matter
2022 - 2023
45 artworks
Air
Water
Mineral
Research
2022
6 artworks
2022
6 artworks
2022
3 artworks
2022
3 artworks
2021
3 artworks
2021
3 artworks
2021
3 artworks
2021
3 artworks
2020
21 artworks
2020
21 artworks
2019
12 artworks ∙ 1 édition ∙ 1 vinyle
2019
12 artworks ∙ 1 édition ∙ 1 vinyle
2016
1 édition ∙ 1 cassette
Organic matter
Air
Water
Mineral
Research